Cette année encore, les 21 professionnels français et francophones ayant bénéficié d’une bourse du Cfibd se sont astreint à la production d’un rapport sur le congrès international auquel ils participaient : vingt pour le congrès de l’IFLA et un pour la conférence EBLIDA :

 

Cette année, de nouveaux types de rapports

En 2016, pour la première fois, le Cfibd a décidé d’expérimenter d’autres types de rapports que le traditionnel rapport rédigé. Les modes de communication ont beaucoup évolué ces dernières années et le Cfibd encourage ses boursiers et boursières à partager leur expérience des congrès par tous les moyens dont ils disposent, que ce soit dans la presse professionnelle, via les réseaux sociaux ou à travers des présentations à leurs collègues dans leurs établissements respectifs.

14% des tweets avec le hashtag #WLIC2016 étaient en français.Assane Fall (Hôpital Le Dantec de Dakar)

Les rapports pouvaient donc désormais prendre la forme d’un rapport rédigé, comme d’habitude, mais aussi d’un article dans une revue professionnelle, d’une vidéo, d’un article de blog, d’une présentation ou de tout autre support du moment que le contenu était au rendez-vous.

C’est grâce à des associations internationales comme l’IFLA et à leurs initiatives que des projets qui paraissaient insurmontables prennent forme.Louise Barillot (Bibliothèques municipales de Bordeaux)

 

Un aperçu des activités de l’IFLA

Le Congrès de l’IFLA, c’est avant tout du travail.Mélanie Roche (Bibliothèque nationale de France)

Dans leurs rapports ou leurs présentations, les boursiers donnent à connaître les activités des 64 unités de l’IFLA, c’est-à-dire les efforts de plusieurs milliers de personnes qui travaillent sur :

  • la mise en place de nouvelles normes pour le catalogage (FRBR, ISBD…)
  • la mise en avant des meilleurs initiatives des bibliothèques en matière de marketing et de communication
  • la mise à jour des recommandations à destination des bibliothèques pour enfants et jeunes adultes
  • le développement de l’argumentaire des bibliothèques pour défendre leur actions auprès des pouvoirs politiques
  • la prospective sur l’évolution du métier et les attentes des nouveaux professionnels
  • le développement de nouveaux champs d’activité dans le domaine du knowledge management ou du big data
  • mille autres choses encore, dont les usagers et les décideurs n’ont pas toujours conscience
La bibliothèque a la chance d’être un lieu, où l’on peut inviter les politiciens pour leur faire prendre conscience de son potentiel. Il est également important de montrer aux usagers la face la moins visible de nos équipements – qui est aussi la plus intéressante – dans les actions qu’ils mènent.Anne Verneuil (Affaires culturelles et médiathèque d'Anzin)
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Un réservoir de bonnes idées à reprendre

Les boursiers font également le compte rendu des sessions auxquelles ils ont assisté. Parmi les sessions signalées par les boursiers cette année :

  • Wikipédia et les bibliothèques
  • le fonctionnement participatif en bibliothèque
  • les makers spaces dans les bibliothèques
  • l’annonce par le secrétaire général de l’IFLA d’une carte mondiale des bibliothèques, avec certaines données à collecter partout dans le monde
  • la gestion de l’échec par les bibliothécaires
  • l’évolution des méthodes d’évaluation de l’impact des bibliothèques
  • à la conférence EBLIDA, l’implication des bibliothèques dans l’élaboration des législations sur le droit d’auteur
Les sciences de l’information sont aussi une discipline de l’inventivité et de l’innovation.Simon Koudjam Yameni (Université de Douala)